jeudi 12 mai 2016

Ite missa est !


La motion de censure qui pouvait et devait bloquer le coup de force du gouvernement réalisé avec le 49-3 s'est noyée dans les dissensions et les conflits d'intérêts personnels des frondeurs...La loi inique est donc passée en force grâce à leur lâcheté.

Finie la comédie parlementaire, nos chers élus ont démontré leur couardise, et, préférant s'accrocher à leurs misérables étiquettes partisanes et, cédant au clientèlisme des pouvoirs, ils ont jeté leurs masques hypocrites de frondeurs indignés pour redevenir les chacals qu'ils sont...

Au moins le peuple sait maintenant qu'il ne retrouvera pas sa souveraineté avec ses "élus" et que les palais de la République ne sont qu'un théâtre où se jouent une farce démocratique....

Après la trahison des élites le seul lieu restant au peuple pour la reconquête de son pouvoir est donc la rue, et elle appartient à ceux qui y descendent.

La Révolution n'est pas terminée, mais elle devra être rapide et surtout ne pas sombrer dans un chaos qui servirait de prétexte a instaurer une loi martiale sous commandement UE/USA...

Erwan Castel

Source, le lien ici : RT


Loi Travail finalement adoptée après 
un débat houleux à l’Assemblée nationale


12 mai 2016, 
Source: Reuters

L’Assemblée nationale, après un débat sulfureux, a finalement rejeté la motion de censure qui nécessitait une majorité absolue de 288 votes pour être appliquée, alors qu’elle n’en a reçu que 246. La loi travail a de ce fait été adoptée.

Jeudi 12 mai

19h09 
Suite au rejet de la motion de censure conduisant de fait à l'adoption de la Loi Travail, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu'il saisirait la Haute Autorité éthique du PS sur les 24 députés signataires.

18h46 
Après la séance de vote qui a duré 30 minutes, le président de l'Assemblée nationale a annoncé que la motion de censure avait été rejetée.

Pour son adoption, il aurait fallu une majorité de 288 votes, soit la majorité absolue. Or, la motion de censure n'a obtenu que 246 votes positives. Ainsi, elle n'a pas été adoptée, et est considéré comme adopté «le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises», a déclaré Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale.

Le discours du Premier ministre n'a pas manqué de faire réagir l'hémicycle, qui n'a cessé de huer Manuel Valls, surtout lorsque ce dernier a déclaré qu'avec la motion de censure, les députés veulent «faire tomber une majorité qui n'a jamais fait autant pour les Français».

17h38 
Manuel Valls vient de prendre la parole à l'Assemblée nationale devant un auditoire qui retrouve peu à peu son calme pour écouter le discours du Premier ministre.

Après avoir commencé son allocution en spécifiant que «le gouvernement n'avait de leçons à recevoir de personne», Manuel Valls a continué en énumérant tous les points proposés par la Loi Travail, lesquels le Premier ministre considère comme «de multiples avancées concrètes pour les salariés».

17h33 
En parallèle du débat et alors que de nombreux manifestants sont descendus dans la rue pour s’opposer à l’emploi de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution à l’égard de la Loi Travail, les internautes apportent leur soutien à la motion de censure sur Twitter.

17h17 
Eric Ciotti, député et président du département des Alpes-Maritimes, est également présent dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour voter la motion de censure.

18h37 
Le débat a été poursuivi par Philippe Vigier, membre du parti l'Union des démocrates et indépendants qui, faisant allusion aux propos de François Hollande lors de son passage récent à la télévision , a clamé «la France ne va pas mieux», accusant François Hollande de s'attacher à «abimer la France».

Philippe Vigier a également reproché au président français de «honteusement fermer les yeux sur l'immense gâchis humain de milliers de jeunes au chômage», avant de conclure son allocution en déplorant que Manuel Valls n'ait pas les capacités politiques nécessaires pour «conduire sa mission de Premier ministre».

19h13 
Le débat a été ouvert par Christian Jacob, Les Républicains, qui a déclaré qu'avec la loi travail «on revivait la réplique exacte de la loi Macron : des mots que des mots». 

Il a également scandé qu'il était impossible de «fonder une nation en divisant les enfants de riches d'un côté et les enfants de pauvres de l'autre», en concluant que Manuel Valls n'avait plus que «l'apparence de Premier ministre».

Dans un climat tendu, à gauche comme dans la rue, sur la Loi Travail, l’Assemblée nationale a débattu cet après-midi la motion de censure de la droite contre le gouvernement. RT France a résumé les moments clés du débat.




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