Dernière mise à jour le 7 juillet 2016
Le Donbass au bord de la guerre totale
Depuis plusieurs semaines nous rendons compte d'un regain d'activité des opérations ukrainiennes menées sur la ligne de front du Donbass :
- déploiement massif d'unités d'assaut et d'artillerie, jusque sur la ligne de contact
- augmentation des missions de reconnaissance par les drones,
- intensification des bombardements sur les défenses et les quartiers résidentiels
- déclenchement de nouvelles attaques au sol contre les postions républicaines etc...
L'ensemble de ces mesures à caractère offensif constituent autant des provocations que des violations des accords de Minsk signés en février 2015 par Kiev.
Ce 6 juillet 2016, à Moscou ses sont rencontrés autour du sujet, Grigori Karassine, le vice Ministre russe des Affaires étrangères, Rüdiger von Fritsch, l'ambassadeur d'Allemagne et Jean-Maurice Ripert, l'ambassadeur de France.
Grigori Karassine, vice Ministre russe des Affaires étrangères, |
Le représentant russe a exprimé la vive inquiétude de son gouvernement suite aux derniers développements initiés par Kiev de la situation militaire sur le front du Donbass et qui mettaient en danger le processus de paix engagé à Minsk.
Tout en précisant que cette radicalisation militaire engagée par Kiev était confirmée par les observateurs de l'OSCE, Grigori Karassine a demandé aux 2 pays représentés par leurs ambassadeurs de bien vouloir faire pression sur Kiev pour enrayer le plus vite possible cette escalade militaire provoquée par l'armée ukrainienne et qui risque d'anéantir définitivement le règlement pacifique organisé par le "format Normandie" et déstabiliser gravement toute la région.
Poutine en observateur attentif de la crise ukrainienne |
Dans le même temps, on apprend par certaines sources que le Président russe Vladimir Poutine aurait annulé l'ensemble de ses déplacements prévus ces prochains jours dans les régions de l'Altaï et de la Yakutie. (à confirmer)
Selon ces analystes ces décisions tant militaires que politiques seraient liées à la réunion prochaine du sommet de l’OTAN prévue à Varsovie les 8 et 9 juillet prochains.
En effet, le Donbass, qui est déjà un des points majeurs de l'ordre du jour de cette réunion risque par ses derniers développements de forcer certaines décisions dirigées contre la Russie, toujours désignée responsable de la crise par les membres de l'OTAN.
Concrètement, alors que l'OTAN, entre ses déploiements de troupes conventionnelles sur les frontières de la Russie ou de ses missiles stratégiques en Roumanie et Pologne affiche une stratégie offensive ouvertement dirigée contre la Russie.
Les points abordés lors de la présentation de l'ordre du jour de ce futur sommet de l'Organisation militaire étasunienne en Europe confirme cette stratégie russophobe qui prévoit un renforcement de sa présence militaire dans la partie Orientale de l’Alliance comme l'a annoncé son Secrétaire Général Jens Stoltenberg en déclarant : «Nous travaillerons quatre bataillons internationaux en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne (...) et une brigade multinationale en Roumanie.»
De son côté Kiev, enlisée dans un conflit qu'elle est incapable de gérer tant sur le plan militaire que politique, pourrait-être tentée par une nouvelle offensive militaire contre le Donbass pour forcer la main des occidentaux au delà des aides déjà prévues à son armée. En effet, cette offensive ukrainienne, vu le rapport de force et militaire et surtout moral existant, serait à court terme vouée à l'échec, et risquerait même de faire échouer la stratégie étasunienne régionale qui, en Ukraine est déjà en difficulté...sauf si elle reçoit un renfort important et significatif !
Les points abordés lors de la présentation de l'ordre du jour de ce futur sommet de l'Organisation militaire étasunienne en Europe confirme cette stratégie russophobe qui prévoit un renforcement de sa présence militaire dans la partie Orientale de l’Alliance comme l'a annoncé son Secrétaire Général Jens Stoltenberg en déclarant : «Nous travaillerons quatre bataillons internationaux en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne (...) et une brigade multinationale en Roumanie.»
Au cours de ce sommet est également prévu le vote d'un "paquet d’aide à l’Ukraine, en ce qui concerne le secteur de la sécurité et de la défense"
De son côté Kiev, enlisée dans un conflit qu'elle est incapable de gérer tant sur le plan militaire que politique, pourrait-être tentée par une nouvelle offensive militaire contre le Donbass pour forcer la main des occidentaux au delà des aides déjà prévues à son armée. En effet, cette offensive ukrainienne, vu le rapport de force et militaire et surtout moral existant, serait à court terme vouée à l'échec, et risquerait même de faire échouer la stratégie étasunienne régionale qui, en Ukraine est déjà en difficulté...sauf si elle reçoit un renfort important et significatif !
Aujourd'hui si l'OTAN est bien le bras armé de l'Union Européenne, cette dernière semble cependant avoir son couteau posé sur sa gorge et qui oblige à aboyer vers l'Est.
Profitant de cette prise d'otage étasunienne de l'Europe, Porochenko pourrait donc chercher à entraîner prématurément les occidentaux dans une guerre contre la Russie à laquelle les préparent les faucons néo-conservateurs de Washington, notamment via leurs valets de l'Union Européenne et leurs chiens de garde médiatiques à l'image de l'abject Nicolas Tenzer, qui vient de commettre dans le quotidien "Le Monde" un panégyrique qui est un véritable appel à la guerre contre Moscou !
Ce fanatique belliciste illustre à lui tout seul la folie de cette politique étasunienne à la dérive et qui s’apprête à jeter ses pays vassalisés à l'assaut de la Russie, cette "première menace pour l'Europe", et rapidement, avant que l’euroscepticisme les gagne tous ou que l'effondrement économique les paralyse complètement.
Et ce triste et nuisible politologue de conclure que "la Russie vise à démanteler l’Europe et à diviser ses nations : nous devons tenir bon. Un choix de société est en jeu – le plus crucial des choix pour la France, l’Europe et le monde libre."
Avec de telles mouches du coche, les occidentaux sont embarqués à grande vitesse sur un chemin étroit et glissant bordé par le précipice de la guerre... Sauront-ils reprendre les rênes de leur destin et éjecter de l'attelage ce vampire étasunien agonisant qui veut tenter de survivre par le chaos ?
Peut-être que les prochaines semaines qui s'annoncent décisives, nous dessineront-elles un début de réponse, entre Donetsk et Lugansk...
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
Mise à jour le 7 juillet 2016
En même temps qu'avait lieu la réunion à Moscou avec les ambassadeurs français et allemand, où le vice ministre soulignait "les symptômes visibles d'une opération militaire en cours de préparation par l'armée ukrainienne.", le Président Poutine a personnellement appelé Barak Obama à la Maison Blanche pour lui exprimer sa vive inquiétude concernant l'aggravation militaire de la ligne de front du Donbass décidée par Kiev, à la veille du sommet de l'OTAN de Varsovie.
Par ailleurs l'annulation des déplacements du Président russe a été confirmée.
Kiev non seulement fait la sourde oreille mais multiplie même les déclarations bellicistes comme celles d'Andrey Parubiy, le cofondateur du parti néo-nazi Svoboda et Président de l'assemblée nationale ukrainienne qui le 6 juillet déclarait que Kiev avait l'intention de ne jamais respecter les accords de Minsk.
Source de la Mise à jour
Site Sott.net
En même temps qu'avait lieu la réunion à Moscou avec les ambassadeurs français et allemand, où le vice ministre soulignait "les symptômes visibles d'une opération militaire en cours de préparation par l'armée ukrainienne.", le Président Poutine a personnellement appelé Barak Obama à la Maison Blanche pour lui exprimer sa vive inquiétude concernant l'aggravation militaire de la ligne de front du Donbass décidée par Kiev, à la veille du sommet de l'OTAN de Varsovie.
Par ailleurs l'annulation des déplacements du Président russe a été confirmée.
Kiev non seulement fait la sourde oreille mais multiplie même les déclarations bellicistes comme celles d'Andrey Parubiy, le cofondateur du parti néo-nazi Svoboda et Président de l'assemblée nationale ukrainienne qui le 6 juillet déclarait que Kiev avait l'intention de ne jamais respecter les accords de Minsk.
Source de la Mise à jour
Site Sott.net
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