lundi 18 avril 2016

La loi des suspects version PS

Manuel Valls sur les traces de  Heinrich Müller !


Il est hallucinant de constater que cette "gôche" française adepte obsessionnelle d'une "reductio ad hitlerum" hystérique dénigrant ceux qui s'opposent à ses délires, soit la première concrètement a adopter des lois et des décrets liberticides qui sont l'apanage des totalitarismes prétendument  combattus !

Ainsi de ce projet hallucinant digne de feu  "Gestapo  Mullër"  et porté aujourd"hui  par un gouvernement à la dérive dont le chef mérite de plus en plus d'être surnommé son "1er sinistre"  !

Mais pour ne pas se voir attribuer des points Godwin, avec cette même fainéantise dont l'intéressé est coutumier quand il s'agit de condamner sans appel,  l'auteur de l'article lié Alain Mirak remonte avec justesse un peu plus loin dans les égouts de notre Histoire jusqu'à cette "loi des suspects" datant de la "Terreur" sous la Révolution  française...

Et la comparaison ne semble ni audacieuse, ni exagérée car lorsqu'on assemble les pièces du puzzle, les bouffées délirantes de Valls & Co, entrr État d'Urgence et fichiers "S", semblent bien vouloir accorder les pleins pouvoirs à une police de la pensée.

Le reste n'est plus qu'un glissement technique opéré à  l'abri d'une politique sécuritaire que légitiment des attentats aux enquêtes interminables, au cours desquelles le pouvoir réclamera comme en 1794, toutes les têtes "qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits se sont montrés partisans de la tyrannie (comprenez terrorisme) ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, (comprenez dissidents de la pensée  unique)"

Les mesures proposées par Manuel Valls, portent un seul nom : dictature ! et la paranoïa hystérique que le 1er Ministre affiche régulièrement en est le symptôme principal...

Erwan Castel


Article de référence : On sait ce qu'on veut qu'on sache

Manuel Valls veut permettre au gouvernement 
d'interner n'importe qui sans procès 

Alain Mirak
21 février 2016

Le gouvernement français a demandé au Conseil d’Etat de valider l’arrestation et l’internement de personnes fichées par ses soins comme “menaçant la sûreté de l’état”. Le retour en bonne et due forme de la terrible “Loi des Suspects” mise en place sous la Terreur (voir ici).

Le journal 20 minutes rapporte (source) :

Au-delà du détail des futurs articles, déjà publiés dans la presse, le texte interroge sur la légalité de trois mesures : le placement en centre de rétention « à titre préventif, de personnes radicalisées, présentant des indices de dangerosité et connues comme telle par les services de police » et de « personnes ayant déjà fait l’objet d’une condamnation à une peine d’emprisonnement pour des actes de terrorisme » et à défaut, le placement des « personnes radicalisées (…) sous surveillance électronique ».

Ce fichier permet au gouvernement français de suivre les individus considérés comme potentiellement dangereux et violents.

Le Huffington Post (source) :

Le fichier S comprend 16 niveaux de classification qui, plus que la dangerosité des individus, visent à indiquer la marche suivre pour les forces de l’ordre lorsqu’elles entrent en contact avec la personne fichées (ne rien faire, relever l’identité des accompagnants, etc…). Selon Le Parisien, les fiches S14 correspondent aux combattants partis mener le jihad à l’étranger et qui en sont revenus. Au mois d’août, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait que 840 fiches S avaient été émises concernant ces combattants étrangers, dont 140 ayant résidé ou résidant encoren en France.Les islamistes radicalisés ne sont toutefois pas les seuls à figurer dans ce fichier. On y dénombre également des hooligans, des activistes d’extrême gauche ou d’extrême droite, des zadistes, des personnes liées aux mouvances altermondialistes violentes (Black blocks)…

Le problème soulevé par la proposition de Manuel Valls réside dans le fait que l’intégration dans ce fichier relève d’un processus déterminé par le seul ministère de la Police, donc du gouvernement. Virtuellement, n’importe quel individu peut y être intégré, sans qu’il le sache.

manuel_vallsDans la mesure où le gouvernement déciderait, de façon discrétionnaire, qui peut être placé dans ce fichier, le même se retrouverait en position de décider de l’emprisonnement de tout individu. Et donc de traiter en “terroristes” n’importe qui, selon sa convenance.

Le principe même du droit à être jugé équitablement disparaîtrait, la suspicion valant crime.


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