lundi 18 avril 2016

Nuit debout ou de boue ?

Suicide ou sabotage, "Nuit Debout" devient un gâchis inadmissible


Même "si la critique est aisée quand l'art est difficile" il est impérieux de faire la différence entre des erreurs et des fautes contre nature.

Le projet de réforme du code du travail à été  le facteur déclenchant de le mouvement élargissant la contestation populaire à une remise en cause globale de la "gouvernance" mise en place par la ploutocratie.

Mais rapidement, ce mouvement qui prétendait défendre une dynamique démocratique participative se révèle élitiste et intolérant. 

En dehors d'une représentativité très partielle de la société, les meneurs de "Nuit Debout" ont arbitrairement ostracisme, censuré et même expulsé d'une manière violente des libres penseurs et même des dissidents dont ils contestaient certaines positions et jalousaient certainement un certain charisme débat. 

Ainsi pami d'autres, Sylvain Baron, Étienne Chouard tous deux accusés d'être des "fascistes" (cherchez l'erreur!) et plus récemment le philosophe Alain Finkielkraut ont été éconduits "manu militari" des manifestations publiques...

Alors que je ne suis pas d'accord avec nombre de ses analyses et positions intellectuelles, je désapprouve totalement l'éjection de la place de la République du penseur Alain Finkielkraut, par des chiens de garde du mouvement "Nuit Debout".

Cela confirme, après les précédentes interdictions d'accès d'Étienne Chouard de Sylvain Baron et certainement d'autres, l'impasse dans laquelle s'est engagée cette contestation populaire, sous le regard bienveilant d'un pouvoir qui a même probablement balisé son errance.

Ces nouveaux bouffons du roi, en instaurant une police de la pensée répressive montrent bien finalement la vacuité de leur projet et leur appartenance, en tant qu' "idiots utiles" au système qu'ils prétendent combattre.

Cette amère critique concerne bien bien évidemment et principalement les responsables du mouvement "Nuit Debout" plus manipulateurs que leaders et qui gâchent le formidable dynamisme populaire qui venait de naître.

Car le socle d'une harmonie sociétale c'est d'abord le respect de tous ses acteurs et l'instauration d'un dialogue ouvert et constructif, tandis que tous ces animateurs, bobos juste bons à aboyer des lieux communs stériles, s'approprient un lieu public comme des clébards, et crachent physiquement sur les loups solitaires à défaut de savoir les mordre inellectuellement. 

Comment peut-on vouloir reinstaurée une "Agora" républicaine avec une telle intolérance violente ?

Et pourtant la France incarne bien (mais de moins en moins il faut l'admettre) cette liberté d'expression chère à Voltaire à qui on prête cet adage : "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire"

Il serait bon de se le rappeler et surtout d'appliquer à nous mêmes les dissidents ce princpe fondateur de la Démocratie si on veut sortir un jour des geôles d'une pensée unique quelle qu'elle soit.

Erwan Castel



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