samedi 23 avril 2016

De la propagande occidentale

D'une doxa médiatique à l'inquisition politique 


Depuis plusieurs décennies maintenant nous pouvons observer une mutation du "politiquement correct" que cherche à nous imposer le pouvpir afin de mieux prévenir limiter le développement des idéologies dissidentes au sein de l'opinion.

Après s'être attaché à contrôler les politiques éditoriales des grands médias, notamment via leur dépendance économique vitale à son système financier, le pouvoir à développé ensuite une politique d'ostracisantion des pensées dissidentes.
Pour ce faire le pouvoir fait appel à la propagande, cet "ensemble d'actions et de moyens psychologiqies mise en oeuvre pour propager et faire mrevaloir une doctrine, une idée, une opinion et susciter une décision".

Cette technique de contrôle des populations, si elle n'est pas nouvelle, connait en revanche a notre époque une extension majeure de son domaine et par conséquence de son pouvoir et qu'on peut sans exagérer qualifier de "révolution". 
Le pouvoir politique observant les résultats de la publicité sur les comportements et mentalités des consommateurs a su adapter les mêmes techniques pour "vendre" son idéologie dominante.

L'idéologie du progrès atomisant les sociétés traditionnelles en masse d'individus consuméristes les nouveaux vecteurs de communication une fois contrôlés ont alors permis à la propagande d'infiltrer sans se nommer, le quotidien de la quasi totalité de la population mondiale, en permanence et jusque dans son espace privé et intime. 

Une propagande de plus en plus démasquée 

Mais dans ce monde post-moderne qui s'essouffle la manipulation mentale orchestrée par le pouvoir n'est plus aussi efficace et les mensonges ne lui font plus recette comme avant, car entrés autres raisons : 

- Un mensonge actif ne dure pas dans le temps et s'il doit être martelé pour être efficace il doit également être renouvelé pour empêcher son analyse approfondie.

- Le monopole de la communication n'est désormais plus assuré, notamment avec la popularisation d'internet et l'organisation en réseaux des dissidents.

- On dit que "lorsque tout va bien on ne se pose pas de question" or les crises multiples, symptômes d'un effondrement global, augmente le doute et la défiance envers le système.

On peut constater de nos jours (et avec plaisir) cette érosion de la propagande du Nouvel Ordre Mondial, des mensonges de l'administration étasunienne pour justifier l'invasion de l'Irak au référendum hollandais refusant l'entrée de l'Ukraine dans l'UE...

C'est pour toutes ces raisons et pour tenter d'enrayer dans tous les domaines son effondrement imminent que la gouvernance a engagé une radicalisation forte de sa propagande qui désormais participe à une répression de la dissidence digne des "chasses aux sorcières" organisées autrefois par l'Inquisition.

La répression organisée pour "délit d'opinion"


« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »


Cet article de la Déclaration universelle des Dtoits de l'Homme semble être aujourd'hui lettre morte pour nos démocraties occidentales sauf bien entendu lorsqu'il s'agit de justifier l'invasion d'un pays "non aligné" et producteur de matières premières ! Aujourd'hui dans les pays occidentaux, les pensées dissidentes qui étaient autrefois marginalisées dans le rôle du "fou du roi", avant d'être raillées et méprisées, sont aujourd'hui censurées, interdites et condamnées.  

Désormais, dans cette France appelée "Patrie des Droits de l'Homme", on matraque, on condamne et on emprisonne quelqu'un non pas pour ses actes mais pour ses idées !

Cette dérive répressive ne s'est pas faite du jour au lendemain, elle a été soigneusement préparée par une politique réductionniste de la pensée dissidente diabolisée par la propagande. Ces diverses "reductio" diabolisantes ont ete appuyées par une propagande memorielle repentante dont l'auto culpabilisation paralyse toute forme de débat contradictoire. Ainsi ne peut-on critiquer la politique israélienne sans immédiatement être taxé d'antisémite, ou évoquer les esclavages extra européens sans être accusé de colonialisme révisionniste.

L'étape suivante est l'entrée en scène de l'appareil judiciaire qui, pour mieux légitimer sa répression la fait passer comme mesure sécuritaire préventive. Ainsi sont interdits des spectacles de Dieudonné pour éviter des "troubles à l'Ordre public", comme ce fichage des citoyens organisé sous couvert de la lutte anti terroriste.

Après la censure, la dictature de la pensée ouvre donc ses prisons à celles et ceux qui osent sortir du chemin de plus en plus étroit du "politiquement correct". Le bâton à remplacé la carotte !

Comme l'explique très bien Olivier Berruyer, journaliste indépendant et animateur de l'incontournable site "les crises. Fr", il faut ouvrir les yeux sur la réalité de nos démocraties actuelles dont l'omniprésence d'une propagande de guerre trahit le caractère totalitaire et de plus en plus violent de régimes parlementaires au service d'un élite mondialiste.


Erwan Castel, à Donetsk le 22 avril 2016





Article de référence : RT

Olivier Berruyer : «Les gens pensent 

qu'il n'y a pas de propagande dans les démocraties»


22 avril 2016 

Blogueur, économiste, Olivier Berruyer confie à RT France sa vision concernant la liberté d'expression en France. Inspiré par Noam Chomsky, il décrypte la façon dont les médias, sans tomber dans le complot, contribuent à «fabriquer du consentement».

«Prenons un exemple. Quand vous regardez une Une de Libération sur Michel Onfray, vous vous rendez compte que vous n'êtes pas dans un débat intellectuel. Tout ce qu'on cherche, c'est le brûler en place publique». Olivier Berruyer ne mâche pas ses mots sur la situation du débat en France. 

Très critique envers les médias, qu'il décrypte sur son blog Les-Crises, il plaide pour une information impartiale, dépouillée de parti pris. «Les citoyens ont l'impression d'être très bien informés» explique-t-il alors qu'en réalité, on subit «le dogme du politiquement correct».

S'il exclut le «complot et le fait que des gens tirent les ficelles», il souligne néanmoins l'impact d'une telle tendance, notamment sur les questions internationales. Un problème qu'il résume en une phrase : «Dans les médias, il n'y a pas de complot, il y a des gens qui pensent pareil». 


Retrouver les analyses d'Olivier Berruyer ici : 





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