Lanceurs d'alerte en danger !
Le procès des "luxleaks" vient de s'ouvrir à Luxembourg, sur le banc des accusés, 3 français dont Antoine Deltour accusé d'voirc"fuité" des milliers de documents concernant des évas ions fiscales vraisemblablement organisées par Jean Claude Juncker
Le Nouvel Ordre Mondial aveuglé par sa haine et son arrogance, vient de perdre définitivement son masque derrière lequel les nouveaux esclavagistes se cachaient. Le carnaval démocratique s'achève, et pour ceux sui ont fait tomber les masques, c'est l'heure du "Vidé" répressif cherchant à les conduire derrière des murs de silence...
Le procès qui vient de s'ouvrir à Luxembourg, n'est pas seulement un procès politique, c'est un procès criminel !
Parce qu'il a révélé que le Luxembourg est responsable de l'évasion fiscale de plus de 300 multinationales soit des centaines de milliards d'euros, le français Antoine Deltour est mis en examen et traîné devant la justice. Ce lanceur d'alerte risque aujourd'hui 10 ans de prison et 1,3 millions d'euros d'amende pour avoir révélé ce scandale financier connu sous le nom de l'affaire "luxleaks" et dont la révélation peut ébranler très gravement ce système corrompu jusque dans ses ramifications politiques les plus hautes étant donné que le responsable de ces évasions fiscales n'est autre que le Président de la commission européenne lui-même : Jean Claude Juncker!
Ce procès, dont j'espère qu'il rerouve le chemin de la raison de la Justice, par le scandale qu'il constitue est déjà une victoire pour celles et ceux qui luttent contre la corruption du système et veulent la restauration d'une éthique politique.
Entretien avec le journaliste Denis Robert
par un média luxembourgeois
" (...) au final, ce constat ancré su'on est avec ce procès "Luxleaks" dans un délire total. Ce sont les voleurs et donc la société d'audit PWC qui sont du (bon) côté de la justice et les justes qui sont sur le banc des accusés. Au centre de ce jeu de dupes, des magistrats qui ressemblent à des personnages de Damien et de Kafka, engoncésans leur orgueil, utilisant un vocabulaire qui se veut judiciaire et éclairé mais qui n'est qu'un jargon visant à accabler celui qui dit la vérité.
On a passé la matinée a écouter religieusement responsable due la societé d'audit qui a organisé la fraude fiscale cmoment Antoine Deltour s'était emparé du Data (données informatiques). Tu parles... Peut-être suis-je le fou de l'histoire ? Peut-être suis-je le seul à ressentir cela mais j'ai vraiment eu le sentiment d'être dans un hôpital psychiatrique grandeur nature. Les fous étaient ceux qui nous faisaient la leçon !"
Le Nouvel Ordre Mondial qui a fondé son expansionisme sur l'asservissement économique, le mensonge politico-médiatique, est protégé par un pouvoir dont la souveraineté, inspirée du théoricien Jean Bodin, lui confère une puissance absolue et sans limite.
Une telle gouvernance qui se retrouve donc au dessus des lois qu'elle écrit mais sans l'obligation de s'y soumettre pourrait éventuellement fonctionner si elle obéissait à des principes, des valeurs et des devoirs que l'on peut résumer à l'Éthique, cette discipline philosophique qui précède toute morale.
Or dans ce monde Moderne, soumis exclusivement à l'intérêt économique, il y a peu de place pour l'Éthique, et les gardes-fous quelle plantait à l'horizon de la pensée politique ont disparu. Désormais c'est la moraline partielle et donc partiale d'une pensée unique adorant le dieu Argent qui a castré l'esprit critique de citoyens devenus des esclaves.
Un exemple récent de cette moraline hypocrite est la récente loi sur "le secret des affaire" votée au Parlement européen et qui n'est certainement pas sans rapport direct avec le dossier Luxleaks. Cette loi prétendument vouloir lutter contre l’espionnage économique et industriel, n'est en fait qu'un paravent destiné à doter le système économique ultra libéral d'un arsenal juriidique pour tenter d'enrayer ce qui est devenu le depuis plusieurs années le pire cauchemar des ploutocrates corrompus qui nous gouvernent : les "leaks" (fuite).
La journaliste humoriste Nicolas Ferrand
à propos de la loi du "secret des affaires"
Ce terme, popularisé par l'affaire Edward Snowden (wikileaks) ne désigne plus aujourd'hui le piratage de documents profitant à la concurrence mais leur diffusion publique révélant des actes irréguliers et illégaux menaça ne l'Homme, la société ou l'environnement par exemple. Les femmes et les hommes à l'origine de ces révélations sont appelés "lanceur d'alerte"...
On comprend dès lors que pour un pouvoir qui ne survit aujourd'hui que grâce à des magouilles et des mensonges cela soit un problème majeur, dans un monde rétréci par les technologies et notamment internet par lequel peuvent être librement diffusées et de façon exponentielle toutes les informations possibles.
Si la Liberté d'expression est mise à mal par le pouvoir et ses nouveaux chiens de garde, en revanche ils ne peuvent plus censurer les réseaux virtuels, multiples et complexes dans lesquels la pensée dissidente prend forme. Le système totalitaire à donc décidé de bâillonner les lanceurs d'alertes, en les criminalisant.
Voilà pourquoi ce procès est important car le système, obéissant à la coutumière "fuite en avant" qui caractérise les totalitarismes quand ils sont menacés, vient de se précipiter dans un impasse. En effet, soit le pouvoir (dont on sait qu'il influence voire contrôle la Justice) condamne un homme qui lutte contre la criminalité et donc se déclare officiellement complice de cette dernière, soit il est relaxe les accusés, et reconnaissant le scandale des "luxleaks", encourage la multiplication de fuites futures.
Pour que les "leaks" deviennent des torrents brisant le barrage de la propagande et les chaînes de notre servitude, nous devons donc de soutenir les accusés dans leur combat mais aussi cette Justice qui doit retrouver le courage de son indépendance impartiale et de sa souveraineté légaliste y compris sur le pouvoir politique.
Erwan Castel, à Donetsk le 26 avril 2016
D'autres articles sur le procès "Luxleaks" :
- Sur les soutiens aux accusés : Huffington post
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