dimanche 12 juin 2016

"Etre ou ne pas être, telle est la question"

Le Monde est englouti sous un tsunami de violences 



S'il est évident que la croyance qui voudrait que les autruches cachassent leur tête dans le sol pour ne pas affronter un danger est bien un légende urbaine, en revanche les populations occidentales affichent quant à elles un comportement identique et bien réel, à la nuance près qu'elle enfouissent plutôt leurs consciences dans leur nombril...ou dans leur cul !

Partout autour de nous les murs du mirage doré, dans lequel les 3 dernières générations ont vécu, se fissurent et laissent passer les rayons obscurs d'un Monde réel qui nous précipite vers un chaos généralisé où une violence paroxysmique se répand tel un virus mortel dans tout le corps de l'Humanité.

Même la plèbe de l'Euro 2016, parquée dans les arènes de la nouvelle décadence ne voit même pas que la violence a pourri le coeur de leur religion du ballon rond : violence physique autour des matchs, violence morale autour de la marchandisation des joueurs, violence médiatique autour de la politisation du sport etc., et quand bien même les amoureux du stade regrettent les débordements qui entachent leur passion, ils ne les considèrent plus souvent que comme des "faits divers regrettables"

La convergence des luttes

Or tout est lié ! et les crises qu'elles soient économique, migratoire, écologique, morale, culturelle ou religieuse ne sont que les différents masques d'une crise systémique mondiale annonçant la fin d'un cycle historique.

Guerres militaires ou civiles, révolutions et insurrections, conflits communautaristes, ethniques ou religieux, manifestations et violences urbaines, catastrophes écologiques etc... sont autant de symptômes purulents d'un grand corps malade qui a abandonné ses anticorps moraux et souffrant d'une dépendance mortelle à l'argent. 

Le fric à remplacé l'éthique et la démesure est devenu la règle d'un Monde Moderne agonisant.

Aujourd'hui, et pour ne citer que quelques uns de ces symptômes, nous observons une explosion du terrorisme, une aggravation des guerres en Syrie ou en Ukraine, des troubles sociaux graves en Europe, des actions subversives en Amérique latine, un effondrement du système économique, une dissolution forcée des identités, une radicalisation des violences urbaines...

Tout est lié, et si le front du Donbass où je me trouve aujourd'hui connaît aujourd'hui une escalade très dangereuse, précisément au moment où l'attention médiatique est tournée vers l'Euro 2016, précisément où des grandes manœuvres de l'OTAN se déroulent devant les frontières russes, et pendant que le groupe Bilderberg se réunit à Dresde etc... ce n'est pas un hasard !

C'est le grand paradoxe de cette mondialisation où l'information et les idées peuvent circuler en temps réel d'un bout à l'autre de la planète, mais où l'obscurantisme d'un consumérisme débile a tellement rendu l'Homme individualiste et narcissique qu'il en a perdu la vue de l'esprit, troublé sa raison, sacrifié sa conscience et trahi son génie naturel.

Comme l'autruche légendaire, l' "homo oeconomicus" refusant de voir le danger ne pourra pas l'éviter pour autant, bien au contraire !  En février un bel article de Pierre Templar intitulé "Celui qui croyait au chaos et celui qui n'y croyait pas" rappelait que nous ne sommes plus aujourd'hui devant un choix de vie mais bien devant un effondrement imminent de notre Monde et un devoir de survie.

Donc, le meilleur moyen d'espérer survivre au chaos imminent (ou d'y bien mourir), est de l'affronter en face, à l'image de cet Horatius Coclès, qui en 507 avant JC sauva Rome de l'armée Etrusque 

“Tôt ou tard la mort arrive à tout homme sur la terre, 
et comment mourir mieux qu’en affrontant un danger terrible 
pour les cendres de ses pères et l’autel de ses dieux ?
Pour la tendre mère qui nous a endormi dans ses bras, 
et pour la femme qui nourrit nos enfants à son sein ? 
Et pour les vierges saintes qui alimentent le feu sacré ?"

 Ballade de lord Macaulay (1800-1859) "Horatius et le pont" 

En d'autres termes : "Etre ou ne pas être" c'est aujourd'hui lutter ou se laisser abattre, d'où l'importance vitale du "recours aux forêts" qu'elles soient physique ou mentales, non pour s'y cacher mais pour mieux y organiser la rébellion !

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Sources de l'article

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Source, le lien ici : Boulevard Voltaire

Il va sans dire que le groupe Bilderberg, 
comme la Trilatérale, doivent se frotter les mains.


Hildegard von Hessen am Rhein

12 juin 2016

Récemment, la Russie déclarait que la Mer Noire ne deviendrait jamais un lac de l’OTAN. Merkel, dont la Bundeswehr a accouché d’un livre blanc sur les relations germano-russes et destiné à être publié en juillet, déclare que la Russie est désormais, non plus un partenaire, mais un adversaire. Un livre blanc, allemand, qui deviendrait la Bible de l’OTAN.

Voilà que l’OTAN passe à la vitesse supérieure, par une provocation massive contre la Russie. Paul Craig Roberts, analyste célèbre en Amérique, ancien sous-secrétaire au Trésor de Ronald Reagan, Noam Chomsky, tout aussi célèbre intellectuel de gauche, tout comme, aussi, Stephen Cohen, le meilleur analyste de la Russie, craignent cette escalade depuis bien deux ou trois ans. Quant à Kissinger, néocon, membre à vie de Bilderberg – qui s’est rassemblé ces jours-ci à Dresde -, il n’est pas du genre à désapprouver cette escalade

Il va sans dire que le groupe Bilderberg, comme la Trilatérale, doivent se frotter les mains. Pensez : une guerre, ça ferait les affaires, tant du complexe militaro-industriel que de l’agroalimentaire. À ce sujet, je cite Henry Kissinger – encore un titulaire du prix Nobel de la paix, fomenteur de guerre ! – qui disait, il n’y a pas si longtemps : « Les militaires sont des cons, des animaux stupides qu’il faut utiliser en tant que pions en politique étrangère. » Et encore : « Contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ; contrôlez l’agroalimentaire et vous contrôlez les peuples. »

Voilà donc l’état d’esprit qui anime l’Occident contre la Russie qui, de son côté, cherche constamment l’apaisement, qui n’agresse personne, contrairement à Washington. Je le souligne à nouveau, les néocons vont faire le maximum de dégâts durant cette période électorale américaine pour, soit faciliter les choses à Killiary, si elle est élue, soit les compliquer à Trump, s’il l’emportait, comme l’affirme si justement l’intellectuel le plus influent de Russie, Alexandre Dougine.

Et voilà ce que nous rapporte Novorossia Today, ce qui s’est passé vendredi 10 juin. Les tensions militaires viennent de prendre un tournant, hier en Europe, avec l’inauguration de l’opération Anaconda par l’OTAN – le plus important exercice militaire en Europe de l’Est depuis la fin de la guerre froide en 1991. Quelque 31.000 soldats, 3.000 véhicules, 105 chasseurs et 12 navires de guerre participent à ce « jeu de guerre ». Le contingent de ces « manœuvres » est composé de 14.000 hommes en provenance des États Unis, 12.000 fournis par la Pologne, 800 par la Grande-Bretagne, ainsi que d’autres forces issues de pays non membres de l’OTAN. Tout ce monde est sous le commandement du lieutenant-général Marek Tomaszycki.

On notera que la France n’est pas mentionnée. Ouf ! Mais où est la France de Hollande ? Au stade de foot ! L’opération Anaconda est une provocation massive, destinée à « répéter » une invasion de la Russie par l’OTAN. Et, dans cette provocation, pour la première fois depuis l’invasion de la Pologne par les nazis, ce sont des tanks allemands qui vont traverser la Pologne d’ouest en est. Non seulement on n’entend pas la voix de la France. Mais les médias passent cela sous silence et les néocons sont en train de vouloir déclencher la guerre dont nous, les peuples européens, allons fatalement payer les pots cassés, à suivre aveuglément Washington. Il est temps que la France ait à sa tête un homme de poigne qui saura lui redonner son rôle sur la scène internationale.

Hildegard von Hessen am Rhein

L'apocalypse a commencé en Europe dans le Donbass 

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